Jamais j'aurai osé imaginer que l'église de ma petite campagne natale allait arriver un jour devant le dilemme fatal de devoir se débarrasser du temple paroissial et carrément le dédier à une autre vocation ou de le démolir. J'ai toujours pensé que pour une paroisse rurale c'est un non sens d'en arriver là. Historiquement parlant tous les bourg, paroisse et cité rurale, tous les villages ont été développés autour d'un clocher. En fait, à l'époque de l'église catholique triomphale, on ne pouvait unir des gens sans la foi. La colonisation s'est développée comme ça. Ce n'est que très récemment que la pratique religieuse c'est atténuée jusqu'à atteindre le zéro, qu'on ne puisse plus entretenir ses édifices patrimoniaux. L'appartenance à la localité est devenue autre. L'église de l'île verte comme bien d'autres est porteuse d'histoire.
L'église de La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste de L'Isle-Verte a été construite entre 1846 et 1855 selon les plans de l'architecte Charles-Philippe-Ferdinand Baillairgé et modifiée entre 1884 et 1890 selon les plans de David Ouellet. Son intérieur d'influence néo-gothique est considéré comme l'un des plus achevés par rapport aux églises de la même période. Elle a été classée en 2015 par le ministère de la Culture et des Communications. C'est suffisant pour qu'on fasse quelque chose.
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L'Isle-Verte que j'ai connu dans ma jeunesse, né en 1968 et resté jusqu'au début des années 90, ainsi qu'au décès de mon père survenu quelque part en 2017, les valeurs patrimoniales et religieuses étaient bien tenu, transmise de génération en génération jusqu'à la mienne. Plusieurs ont immigrés vers l'extérieur et beaucoup encore y résiden tparce qu'ils travaillen pas trop loin et que quelques uns connus à l'école ont repris la ferme familiale. Les valeurs citadines ont certainement gagné les petites campagnes éloignées ainsi les valeurs matérielles, l'appât du gain ont fait en sorte que notre génération présente ont décrochés. N'ayant plus de pasteur à temps plein pour aller chercher les âmes pour les amener au bercail est triste pour une petite campagne rurale. C'est triste de perdre son berceau, lieu pour se réjouir le lieu pour pleurer, le lieu pour prier, le lieu pour dire merci à l'occasion des récoltes l'automne comme c'est un lieu de cultivateurs... C'est comme ça que la paroisse s'est formée...
Cette église vu passer beaucoup de moments heureux, de naissance traduite par des baptêmes, des mariages d'autres événements moins heureux. Nous avons là un lieu trop dispendieux à garder. Puissions-nous le reconvertir en salle de spectacle, en salle de réunion d'événements spéciaux.
La cour de circuit, quelque part dans les années 90 on s'était enfin décidé à recycler ce monument historique qu'on avait laissé à l'abandon depuis le début des années 70. Ce petit palais de justice sera le lieu où plusieurs milliers de conflits seront jugés jusqu’à sa fermeture en 1918. Avant la Confédération, la province de Québec était divisée en 21 districts judiciaires comptant des tribunaux dits supérieurs et inférieurs. Les cours de circuit permettaient aux petites communautés d’avoir accès au système judiciaire de la province. Un juge itinérant venait y entendre les causes relevant du croit civil et dénouait les intrigues de nos ancêtres. Il est donc un témoignage architectural de la vie du 19e siècle et le symbole de l’ordre sur lequel s’échafaudera notre nation. Comme la Cour de circuit en siège à L’Isle-Verte que quelques jours pendant l’année, entre le 21 et le 25 du mois de mars, juin et octobre, les séances peuvent se tenir dans tout bâtiment public, auberge ou presbytère. Il semble toutefois que le juge entendait les causes au bureau d’enregistrement du comté, où se réunissait déjà le conseil municipal. Il est maintenent un endroit où se produit des événements culturels des concerts des spectacles des lancements de livres etc ironiquement on y célèbre des mariages civils.
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L'Isle-Verte que j'ai connu dans ma jeunesse, né en 1968 et resté jusqu'au début des années 90, ainsi qu'au décès de mon père survenu quelque part en 2017, les valeurs patrimoniales et religieuses étaient bien tenu, transmise de génération en génération jusqu'à la mienne. Plusieurs ont immigrés vers l'extérieur et beaucoup encore y résiden tparce qu'ils travaillen pas trop loin et que quelques uns connus à l'école ont repris la ferme familiale. Les valeurs citadines ont certainement gagné les petites campagnes éloignées ainsi les valeurs matérielles, l'appât du gain ont fait en sorte que notre génération présente ont décrochés. N'ayant plus de pasteur à temps plein pour aller chercher les âmes pour les amener au bercail est triste pour une petite campagne rurale. C'est triste de perdre son berceau, lieu pour se réjouir le lieu pour pleurer, le lieu pour prier, le lieu pour dire merci à l'occasion des récoltes l'automne comme c'est un lieu de cultivateurs... C'est comme ça que la paroisse s'est formée...
Vers 2015 alors qu'il y a eu cette grosse tragédie de la résidence du Havre ils était encore content et fier de voir cette belle église pour rendre hommage à cette trentaine d'ainés disparus... L' incendie de la maison de retraite L'Isle-Verte a eu lieu vers 0 h 35 le 23 janvier 2014, à la maison de retraite Résidence du Havre à L'Isle-Verte , Québec , Canada , tuant 32 personnes et en blessant 15.
Source pour les divers sujets: Wikipedia
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