Tatouages: mutilation ou expression?

Une opinion de Denise Bombardier sur les tatouages a fait d'elle une tortionnaire. Elle n'a émise ici une opinion d'une minorité de la société, 10 %, qui celle qui n'est pas tatouée, modérément, partiellement ou pleinement., minorité qui n'ose l'exprimer. Je partage son opinion. Elle est la seule qui en ait parlé. C'est une des dernières prises de paroles de ses chroniques. On dirait qu'on ne remarquera rien que cela de sa longue et brillante carrière.

Madame Bombardier dira le 20 mai dernier dans le Journal de Montréal

Ils nous sautent à la figure, retiennent nos regards par leur flamboyance, leur laideur et parfois leur beauté. Ils sont peints sur des corps beaux, hideux, gracieux, lourdauds, déformés. Bref, des corps en très grand nombre mal proportionnés pour recevoir ces « œuvres d’art », ces graffitis souvent des atteintes à l’esthétique.

Tous ceux qui s’affichent ont-ils pensé qu’ils altéraient leur corps à vie en se faisant dessiner une tête de mort sur la joue, un avion sur la poitrine, une voiture sport le long du bras ? En vieillissant, on change d’allure et de style souvent. Ignorent-ils que leurs tatouages peuvent devenir un obstacle pour décrocher un nouvel emploi?

Pourquoi la prolifération? J'sais pas 

L'origine du mot vient de Polynésie : le tatau y est une pratique ancestrale très importante qui pourrait remonter à – 1 300 ans avant JC. Un rite durant lequel on coloriait sa peau lors des étapes importantes de la vie en utilisant des dents de requin et des os taillés.10 mars 2018.

Pour le reste. Faites des recherches 

Depuis le début des années 2000, le phénomène des fresques vivantes s'en va en progressant. Personne en parle mais c'est un phénomene inquiétant. J*admets au passage que certains tatouages sont beaux à regarder même si parfois la fresque a des allures de film d'horreur ou de groupe de musique rock heavy métal. Il y en a d'autres, OMG, qui ne respectent aucune harmonie graphique. On voit de tout. 


Que dire d’ailleurs des parents qui offrent des tatouages en cadeau à leurs jeunes obsédés de joindre la tribu des « like » et des « émoji » ? Puisque l’apparence prend le pas sur le contenu, quand l’esprit est plongé dans le désarroi, les tatouages expriment avec violence ou insignifiance souvent la quête de sens. Certains arrivent même à croire que le tatouage est un signe d’ouverture aux autres lorsqu’il est trop souvent un mal de vivre dans le siècle de toutes les dérives. Et une barrière de plus face à l’autre.

Madame a tout de même raison.

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