La dyslexie, cette mal connue

Le site de Dyslexie Canada que l'on estime à 10 à 20 % des gens sont atteints de dyslexie. De nombreux Canadiens ignorent ce qu'est la dyslexie et ceux qui savent ce qu'est la dyslexie peuvent ne connaître que les mythes et les idées fausses à son sujet. Le terme dyslexie n’est pas couramment utilisé au sein du système de l’éducation. Il a été rayé de la législation, des politiques, des procédures et de la plupart des programmes de formation des enseignants.

Le manque de sensibilisation à la dyslexie au Canada fait en sorte que des enfants à l'échelle du pays ne sont pas observés, que leurs difficultés passent inaperçues et qu'ils sont laissés pour compte, se sentant honteux, humiliés et seuls. 

À l'heure actuelle, de nombreux enfants canadiens ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin et qu'ils méritent. Ces enfants non soutenus ont un risque plus élevé d'éprouver des troubles liés à la santé mentale, à la consommation de substances et au suicide. Ces enfants vivent une crise dans nos salles de classe aujourd'hui, et représentent le visage de l'analphabétisme de demain. De fait de ne pas dépister la dyslexie durant l’enfance peut entraîner des complications significatives à l’âge adulte. J'en suis. j'ai découvert que je l'étais à l'âge de 45 ans de façon légère mais assez pour être handicapant. Je ne suis pas diagnostiqué officiellement. Toute ma vie j'ai compensé mon déficit. J'ai 56 ans et je suis fatigué. Je dois toujours explpiqué, justifier. Personne ne me comprend. Je ne suis pas seul comme dit pplus haut. Les personnes qui n’ont jamais été diagnostiquées peuvent rencontrer des difficultés dans plusieurs aspects de leur vie, notamment :

  • Problèmes académiques et professionnels : Sans soutien adapté, les enfants dyslexiques peuvent développer une aversion pour la lecture et l’écriture, ce qui peut limiter leurs choix de carrière et leur progression professionnelle.
  • Faible estime de soi : Les difficultés scolaires non expliquées peuvent mener à un sentiment d’échec et à une perte de confiance en soi, qui persiste souvent à l’âge adulte.
  • Défis dans la communication : Les adultes dyslexiques peuvent avoir du mal à organiser leurs pensées, à comprendre des instructions complexes ou à exprimer leurs idées clairement.
  • Gestion du temps et organisation : La dyslexie peut affecter la capacité à structurer les tâches, respecter les délais et gérer efficacement les responsabilités quotidiennes.
  • Impact sur les relations sociales : Les difficultés de lecture et d’écriture peuvent entraîner une gêne dans les interactions sociales, notamment dans les échanges écrits ou les discussions nécessitant une compréhension rapide. Cependant, avec un diagnostic tardif et des stratégies adaptées, il est possible de surmonter ces obstacles et de développer des compétences compensatoires. La sensibilisation et l’accompagnement sont essentiels pour aider les adultes dyslexiques à mieux gérer leurs défis et à exploiter leurs forces. Voici quelques options à Québec qui pourraient offrir des services d’évaluation de la dyslexie à des prix abordables :Dysphasie Québec – Un organisme à but non lucratif qui sensibilise et accompagne les personnes ayant des troubles du langage. Ils pourraient avoir des ressources ou des recommandations utiles. Plus d’informations iciClinique Focus – Spécialisée dans l’évaluation des troubles de l’apprentissage, y compris la dyslexie. Ils offrent des services pour enfants, adolescents et adultes. Plus d’informations iciClinique D’Orthopédagogie L’Écriteau – Une clinique qui aide les personnes ayant des difficultés ou troubles d’apprentissage. Ils pourraient proposer des évaluations adaptées. Plus d’informations iciCENSS – Clinique d’évaluation neuropsychologique – Offre des évaluations pour la dyslexie et la dysorthographie.
La dyslexie et toutes les autres DYS, rends le monde du travail particulièrement exigeant, et  parfois, il arrive un moment où l’on aspire à du répit, à une vie où l’on peut enfin respirer sans cette pression constante. J'en suis rendu là et je vous le confesse. La solution serait-il de prendre ma retraite? je n,en ai pas les fonds, je ne peux pas l'envisager.

Prendre ma retraite peut être une belle opportunité pour me recentrer sur ce qui m’apporte du bien-être, explorer des passions que le travail ne laissait pas toujours le temps d’approfondir, et surtout, vivre à ton propre rythme. Ce n’est pas un abandon, mais une transition vers une nouvelle période de ma vie dans laquelle il y aurait  plus de douceur.

Rare sont ceux dans les employeurs qui comprenent vraiment la problématique. Il ne peuvent pas à cause de leurs ignorances et de leurs préjugés accompagner et guidé leurs employés. Ils ne pensent qu'à eux en les punissant, en les congédiant, en les faisant mal paraître.

Selon mes recherche, il existerait des aides financières pour les personnes dyslexiques au Québec, bien que les programmes soient souvent intégrés aux prestations pour les personnes handicapées en général. Donc, pour les adultes c'est difficile d'obtenir quelque chose. Voici tout de même quelques options :

  • Montant pour déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques : Ce crédit d’impôt peut être attribué aux adultes ayant une déficience reconnue.

  • Supplément pour enfant handicapé : Si la dyslexie est considérée comme un handicap majeur affectant les capacités quotidiennes d’un enfant, il peut être admissible à ce supplément.

  • Aide financière pour les étudiants : Certains programmes offrent des subventions pour les jeunes ayant des besoins spéciaux, notamment via le ministère de l’Éducation du Québec.


Conclusion: rien pour moi: Je devrai comme bien des gens continuer à travailler dans des domaines qui ne me conviennent pas sans aide, changer d'emplois aux deux ans jusqu'à ma mort...




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